Divers

Des américains gonflés à bloc

Beezie
Aucun doute. La patronne de l’équipe US, c’est bien elle : Beezie Madden (archives)

Si en jumping il y a une équipe qui ne doute pas, c’est assurément celle des Etats-Unis d’Amérique. Il faut bien avouer que sur le papier, elle a de la gueule et même une sacrée belle gueule . Une alliance parfaite entre les expérimentés McLain Ward (41 ans) et Beezie Madden (53 ans), quatre olympiades chacun derrière eux assorties de médailles et, de l’autre ceux qui découvrent les Jeux. Le bouillonnant Kent Farrington (36 ans) et la benjamine, la discrète mais efficace Californienne, Lucy Davis (24 ans).  Si on ajoute à ce beau tableau des montures d’exception respectivement Cortes C, Azur HH, Voyeur et Barron, force est de constater que les USA n’ont pas envoyé dans la baie de Rio un simple destroyer mais l’équivalent de leur Vème flotte.

Ce qui est plaisant chez les Américains, c’est certes leur professionnalisme mais aussi leur caractère franc et direct à dire les choses. Conscients de leur puissance de feu, ils ont d’ores et déjà annoncé la couleur. Hors de question de répéter l’échec de Londres est de terminer au pied du podium. Ces Jeux en terres américaines, même du Sud, sont dans leur zone d’influence. Et dans un pays où la bible est omniprésente, du fermier du Kansas au Président qui prend ses fonctions en jurant fidélité à la Constitution dessus, la présence du Christ surplombant Rio constitue un signe divin. Beezie Madden a ainsi été amenée à déclarer qu’après la déception des Jeux de Londres, ceux de Rio devaient être ceux de la rédemption. Un objectif clair établi après un constat qui l’est tout autant : « Sur le papier nous avons l’équipe la plus forte avec les cavaliers les plus forts« . Et McLain Ward d’enfoncer le clou et d’annoncer la couleur : « Nous sommes ici pour l’or« .

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