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Finale Coupe du monde : bon départ pour Epaillard

Henrik von Eckermann, n°1 mondial, aborde la finale également en tête associé à son fidèle King Edward. © FEI/Martin Dokoupil

Pour l’épreuve d’ouverture de la finale Coupe du monde à Riyad (Arabie saoudite), Julien Epaillard (Dubaï du Cèdre) a préservé toutes ses chances en signant un parcours très rapide, mais pénalisé de 4 points. Le barème (C) qui transforme les points en secondes, trois en l’espèce, a limité considérablement la facture. Malgré cette barre au sol, le Français termine 4ᵉ de la chasse dominée par les Suédois Eckermann et Fredricson, respectivement 1ᵉʳ et 2ᵉ au classement provisoire.

Sur les 3 Tricolores qualifiés, Jeanne Sadran (Dexter de Kerglenn) signe un beau sans faute, malheureusement pas assez rapide pour figurer dans le haut du tableau et pouvoir prétendre, sauf rebondissements, en fin de semaine à un podium. Pour une première participation à une finale Coupe du monde, jusqu’ici tout va bien pour elle. Ce n’est pas le cas pour Kevin Staut en lice pour une 12ᵉ fois à ce qui est en fait un championnat du monde indoor. Les choses étaient très bien parties pourtant. Visconti du Telman sautait somptueusement et démontrait un appétit féroce au franchissement des obstacles. L’excès de générosité est hélas parfois préjudiciable. Sur une incompréhension, la jument a sauté un obstacle qui n’était pas le bon, entrainant l’élimination de facto du couple. Fin de partie. Quelle poisse ! D’autres compétitions à venir permettront de vite oublier cet incident.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, affirme, non sans raison, Lamartine. Il n’empêche, show must go on. On ne manquera pas la suite de la compétition demain, pleine de promesses. Pour Jeanne Sadran, qui, de façon manifeste, goûte pleinement sa participation. « Une expérience formidable à vivre », comme elle le confie. La Toulousaine, loin d’avoir pris la grosse tête (c’est tellement rare) se comporte par ailleurs comme une coéquipière exemplaire et s’affiche comme l’une des premières fans de Julien Epaillard. Le poids sur les épaules de ce dernier est énorme, tant il représente un des plus gros espoirs du camp français pour les JO. Dans cette perspective, un bon résultat viendrait renforcer sa confiance et initier ce cercle vertueux qui conduit au dépassement et au succès, mais aussi consolider son image de concurrent redoutable. Un statut susceptible de pousser ses adversaires à la faute. 

Le classement de l’épreuve, ici.

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