Polémique

Grégory Cottard dans la lessiveuse des réseaux sociaux

Grégory Cottard. Crédit photo : Henry Moreigne

Si les chevaux sont le miroir de leurs cavaliers, les réseaux sociaux sont incontestablement le reflet de la société. La mesure y est rare, les outrances et jugements non fondés, souvent la règle. Le milieu équestre en raison notamment de l’exposition médiatique des compétitions, de la starisation des cavaliers de haut-niveau mais aussi des questions de bien-être animal, constitue un terreau fertile à toutes les dérives. Grégory Cottard en a fait les frais, bien malgré lui lors du CSI** de Villers-Vicomte (installations de la famille Lambert dans l’Oise).

Si la notoriété peut procurer bien des avantages, elle a aussi son lot d’inconvénients. A commencer par une vie privée considérée à tort, dans un phénomène de voyeurisme généralisé, comme publique. Si on y ajoute une inconscience totale sur la portée et la responsabilité de ses actes sur les réseaux sociaux, on arrive vite à des dérapages dont les auteurs ne mesurent pas les conséquences pour la victime ou eux-mêmes (responsabilité civile et pénale)

En l’espèce, Grégory Cottard, suite à différentes publications sur les réseaux sociaux, a été contraint de faire une mise au point officielle via un communiqué sur sa page Facebook. Le cavalier francilien évoque avoir « subi, suite à un rumeur complètement fausse, un lynchage malfaisant qui nous a éprouvé, mon entourage et moi ».

« Il m’a été reproché, lors d’une soirée d’avoir eu un geste déplacé envers une jeune femme, et d’avoir ensuite été impliqué dans une altercation avec l’ami de cette personne. Tout ceci est faux. Et j’en veux pour preuve le témoignage , que je peux produire, de la jeune femme concernée, qui a démenti formellement tout geste incorrect de ma part.

Il n’empêche que le déluge malveillant et malfaisant de messages, de photos- montages blessants, qui s’est abattu ensuite sur moi, a été une épreuve difficile à vivre. Tant de mensonges, et une injustice aussi flagrante justifient donc que l’on rétablisse la vérité. Pour mon entourage, et tous ceux et celles qui me suivent, je tiens donc à faire savoir que j’ai été victime d’un harcèlement moral et d’une campagne sauvage de mensonges et calomnies, suite à cette lamentable affaire, et qu’en aucun cas, je n’ai à me reprocher quoique ce soit dans cette triste histoire ».

Grégory Cottard, vilain petit canard ? En conclusion de son communiqué, le cavalier de Bibici cherche à comprendre pourquoi il cristallise une telle malveillance et avance une tentative d’explication : « Je suis conscient, d’être dans l’exercice de ma profession de cavalier de haut-niveau, quelqu’un dont l’approche est différente, à la recherche d’une équitation qui corresponde à ma sensibilité équestre et ma volonté d’une connexion affinée avec mes chevaux. C’est mon choix, ma voie, et cela me vaut d’être assez systématiquement stigmatisé. Par ces mots, je voudrais juste rétablir la vérité, et défendre le droit de faire mon métier, en accord avec ma philosophie équestre, et surtout avec sérénité, sans animosité ».

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