Julien Epaillard, maillon fort de l’équipe de France
Julien Epaillard n’est pas un habitué des Coupes des nations mais cette dernière est devenue un passage obligé pour obtenir son sésame pour les JO de Paris. Le Normand s’est donc prêté à l’exercice à l’occasion du CSIO de La Baule. De souhaité sa présence s’est révélée indispensable à une équipe de France aux scores en yoyo. Le double sans faute du cavalier de Dubai du Cèdre, l’un des quatre de l’épreuve, permet au camp tricolore de sauver les meubles avec une honorable 4ème place sans être jamais toutefois en capacité de menacer les trois meilleures équipes. Dans l’ordre le Brésil, la Belgique et la Suède.
L’échéance des JO de Paris se rapproche inexorablement mais l’on ne peut pas dire que la prestation de ce vendredi à La Baule soit des plus rassurantes. Certes, on connaît la devise du Baron Pierre de Coubertin : « l’important, c’est de participer » mais on espère vivement que nos Tricolores ne feront pas de la simple figuration dans le cadre somptueux du château de Versailles. Il y a donc désormais urgence à aligner une équipe à la régularité de métronome dans ses (bons) résultats. Las, à l’exception remarquée de Julien Epaillard, numéro 2 mondial, ses coéquipiers se sont livrés à un rare exercice de montagnes russes. Grosse déception dans la première manche pour Gégory Cottard qui sort de piste avec Bibici et 16 points au compteur. En deuxième manche, les boulons sont resserés mais avec quand même 4 points de pénalité. Mauvaise entame également pour Simon Delestre et Cayman Jolly Jumper auteurs de deux fautes. Mais le Lorrain a un mental solide et de l’expérience, il sort avec un score vierge en deuxième manche. Équipier modèle, pilier de l’équipe de France, Kevin Staut signe une épreuve en demi-teinte associé à Visconti du Telman : 4 points en première manche mais un lourd score de 12 points dans la seconde. Des résultats qui doivent cependant être analysés au regard de ceux enregistrés lors de la dernière Coupe des nations à Rome dernièrement (0+4).
L’équipe de France se cherche encore, c’est évident mais le temps joue contre elle. On ne voit pas pour autant à ce jour, l’atout, le « game-changer » que pourrait sortir de sa manche le sélectionneur national pour venir donner de la solidité et de la fiabilité au collectif. Reste donc le travail et le psychologique. Constituer un groupe capable de se transcender sous l’effet drapeau. Courir les Jeux à domicile constitue sur le papier un réel avantage.
Le classement complet, ici.