Coupe des Nations

Coupe des Nations : voir Barcelone et mourir

Qui pour succéder à la Belgique ? © FEI/Richard Juilliart

Du 27 septembre au 1er octobre, Barcelone accueillera la finale de la Coupe des Nations. Çà ressemble à un remake, comme l’énième saison d’une série qu’on adore. Il faut dire que tous les ingrédients du plaisir seront réunis. D’excellents acteurs, un scénariste de talent et beaucoup de suspense. Qui pour succéder à la Belgique ? Réponse dimanche après-midi.

Voir Barcelone et mourir. Evidemment, ce ne sont pas les beaux CSI qui manquent mais, le Real Polo Club de Barcelone par sa taille humaine, son climat et le sens de l’accueil de nos amis catalans est assurément un rendez-vous à honorer au moins une fois dans sa vie. L’édition 2023 ne devrait pas déroger à cette tradition avec 86 cavaliers de 19 nations. Loin de l’usine et des cadences infernales, Barcelone c’est du beau sport dans une ambiance plus détendue qu’ailleurs.

Cela ne veut pas dire que les enjeux sportifs ne sont pas là et que la bataille pour le titre ne sera pas disputée. A moins d’un an des JO de Paris, dans toutes les têtes, les sourires affichés n’effaceront pas l’ADN du haut-niveau : être sur la plus haute marche du podium.

Comme toujours il y aura ceux qui ont quelque chose à défendre, en l’espèce les vainqueurs de l’édition 2022, l’équipe belge de Peter Weinberg. Et face à eux tous ceux, et ils sont nombreux, qui ont besoin de prouver qu’ils ont leur place dans leur équipe nationale pour les Jeux de Paris quand ils n’ont pas à décrocher la qualification de leur équipe pour cette 33ème olympiade. La rivalité sera donc intense entre l’Argentine, le Brésil, l’Italie, le Mexique, les États-Unis et l’Ouzbékistan, car aucun d’entre eux n’a encore décroché l’insaisissable billet pour la capitale française l’été prochain. 

Les Américains alignent notamment une équipe très affûtée, pour ne pas dire une dream team avec Laura Kraut et McLain Ward, épaulées par Devin Ryan, Jessica Springsteen et Karl Cook. On connaît l’amour fou porté par nos amis d’outre-Atlantique pour Paris. Leur absence à ce rendez-vous paraît inconcevable. Tout sera donc fait pour décrocher leur sésame en Espagne même s’ils disposent d’une repêchage possible via les Pan Am.

La France qui cherche à se rassurer après des résultats très mitigés à Milan, donne le sentiment de se chercher. Elle alignera une équipe dont on cherche la cohérence avec Julien Epaillard, Simon Delestre, François Xavier Boudant, Olivier Perreau et Olivier Robert. On leur souhaite évidemment le meilleur mais on ne voit pas encore se dessiner franchement l’ossature de l’équipe qui aura la lourde tâche de défendre les couleurs françaises à Versailles dans quelques mois.

Le premier couperet tombera ce jeudi 28 septembre avec 15 nations en lice mais seulement 8 qualifiés pour la finale de dimanche. La France sera-t-elle parmi eux ? Quand on vous dit qu’il y aura du suspense ! A suivre absolument. 

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