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Barcelone : la France relève la tête

La Grande Bretagne peut s’appuyer sur un vivier de jeunes cavaliers de talent comme Emily Moffit (23 ans).  ©FEI/Łukasz Kowalski

La France termine deuxième de la consolante samedi soir à Barcelone, derrière la Grande-Bretagne. Une épreuve dont le seul intérêt est de déterminer l’équipe qui sera reléguée en D2 la saison prochaine. En l’espèce ce sera l’Italie. Côté Tricolore, le bilan est encourageant.

Triste petite finale. Deux équipes éliminées lors de la première manche, le Canada et l’Ouzbékistan ne participaient pas à cette Challenge Cup réduite à … 5 nations. Autant dire que la chose a été vite pliée et le spectacle limité.

La Grande-Bretagne peut se féliciter d’avoir donné de l’expérience à sa très jeune équipe Emily Moffit, Harry Charles, Holly Smith. Son finisseur et vétéran, John Whitaker n’aura même pas eu besoin de rentrer en piste ses jeunes coéquipiers ayant parfaitement rempli leur mission avec deux sans faute et un 4 points.

Appelée à ouvrir le bal pour les Bleus, Pénélope Leprévost (GFE Excalibur de la Tour Vidal) a été magistrale de détermination et de précision. Une véritable leçon d’équitation tout juste entachée d’un point de dépassement de temps. Même volonté de bien faire du côté de Marc Dilasser, ultra concentré sur son sujet. Même causes, mêmes effets. Le cavalier d’Arioto du Gèvres sort de piste également avec un point de temps dépassé. Parti dans la deuxième rotation, Grégory Cottard et sa très regardée Bibici fautent de nouveau sur la rivière. Déstabilisés ils récidivent un peu plus loin. Globalement, le couple confirme tout son potentiel.

Il restait donc à Mathieu Billot et Quel Filou 13 de tenter d’effacer le score de Grégory Cottard. Mais c’est à croire qu’un sort a été jeté sur les « finisseurs » de l’équipe de France. Comme Olivier Robert la veille, Mathieu Billot enregistre un refus net sur le numéro 2 qui dérègle le couple et le conduit à l’abandon.

« Je me regarde je me désole. Je me compare, je me rassure » dit le proverbe. A cette aune, la prestation Suisse tout au long de cette compétition aura été inhabituellement décevante malgré la présence de Steve Guerdat et Martin Fuchs. Pas de sans faute pour ces deux champions et un collectif qui frise la relégation en D2. Décidément, le jumping est une discipline source de surprises. C’est d’ailleurs tout son intérêt. 

Dans un autre registre, on relèvera la divergence d’appréciation importante entre Thierry Pomel et Marc Dilasser sur la situation du saut d’obstacle tricolore. Deux articles de nos excellents confrères de l’Eperon permettent de prendre connaissance de ces points de vue opposés. C’est à lire ici et

Le classement complet de la petite finale, ici.

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