Vivaldi-Jumping nouveau partenaire de Kévin Staut.
Kevin Staut n’est pas un cavalier qui a seulement des jambes. Il a aussi une tête et, bien faite. Le Normand le prouve une nouvelle fois en construisant avec Didier Krainc un nouveau concept, une écurie de groupe dédiée aux sports équestres. Depuis son éloignement du Haras des Coudrettes, le champion olympique se devait de réagir, et vite. Trouver de nouveaux partenaires capables de lui assurer des montures compétitives pour ne pas disparaître lentement mais inexorablement du devant de la scène équestre internationale. Didier Krainc était sans doute la bonne personne à convaincre. Il semblerait que le courant soit immédiatement passé entre les deux hommes.
Le concept est original et intelligent puisqu’il vise à mutualiser les moyens d’un club fermé de 20 investisseurs qui socialisent de ce fait les risques et les déceptions fréquentes des propriétaires de chevaux de sport. En contrepartie ils bénéficieront d’un accès privilégié aux grandes compétitions et d’une proximité inédite avec l’un des meilleurs cavaliers mondiaux.
« Je cherchais depuis quelques années un moyen d’associer certains investisseurs à une aventure commune autour d’un ou plusieurs chevaux de sport, a précisé Kevin Staut ; aussi lorsque j’ai entendu parler du succès des Écuries Vivaldi dans le monde des courses, cela m’a mis la puce à l’oreille et j’ai voulu rencontrer Didier Krainc. Nous nous sommes immédiatement bien entendus et le concept « Vivaldi-Jumping » est né en quelques semaines. Ce projet sera très complémentaire à mon activité principale. »
A partir de 2020, Vivaldi-Jumping devrait prendre des participations chaque année dans la propriété́ de deux à quatre jeunes chevaux de 4 ans, puis accompagner leur carrière sous l’égide de Kevin Satut pendant cinq à six ans, période pendant laquelle certains pourront être vendus.
Didier Krainc est un homme d’affaire brillant issu de la presse spécialisée ne informatique dont il s’est éloigné pour créer Nexus Consulting une entreprise de conseil en management et en stratégie spécialisée dans la transformation numérique et la conduite du changement. En octobre 2017, il a créé Vivaldi avec un groupe d’amis passionnés de chevaux souhaitant partager leur passion et disposant d’une certaine surface financière. En 2018, l’Ecurie Vivaldi avait engendré sa première filiale avec l’Ecurie Bartok toujours dans les courses. La principale différence entre les deux écuries Bartok et Vivaldi réside dans le ticket d’entrée : 10 000 € pour Bartok, 30 000 € pour Vivaldi. Le concept s’étend désormais au jumping. Il devrait être observé avec beaucoup de curiosité par le petit monde des propriétaires ou investisseurs passionnés.