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Daniel Deusser remporte l’étape Coupe du monde de Bordeaux

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Daniel Deusser et Tobago Z

Dura lex ced Stephex. C’était sur le papier ce qu’on appelle une épreuve très ouverte. Un très beau plateau et un chef de piste aquitain, Jean-François Morand, qui a su compliquer avec bonheur le petit jeu des pronostics en dessinant un parcours fin et sélectif sur lequel plus d’un cador du circuit s’est cassé les dents. Dans un suspense haletant, seuls six couples ont arraché leur qualification pour le barrage et parmi eux pas un français malgré un fort contingent engagé dans l’épreuve. A l’issue, l’épreuve est revenue au très capé Daniel Deusser (Tobago Z), le cavalier des écuries Stephex, talonné par un Gregory Wathelet (Iron Man van de Padenborre) affamé de victoire en Coupe du Monde mais qui devra attendre encore un peu. A la troisième place, l’espagnol Eduardo Alvarez Aznar confirme la progression d’un Rokfeller de Pleville désormais très compétitif.

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Daniel Deusser / Tobago Z

Si les français n’étaient pas à la fête les belges en revanche avaient le vent en poupe. Trois représentants du Plat pays étaient au barrage dont Celine Schoonbroodt- de Azevedo etFrancois Jr Mathy, moins connus du grand public. Un succès venu nourrir la blague de potache du soir à Bordeaux : Philippe Guerdat serait-il devenu l’entraîneur de l’équipe de Belgique ? Il faudra en tout cas garder à l’œil Gregory Wathelet pour la suite des événements. Le colosse dispose avec Iron Man d’une monture qui malgré les apparences peut s’avérer rapide. Piqué au vif sur le sujet par une question lors de la conférence de presse, le belge a balayé d’un revers de main les accusations de « lourdeur » pour expliquer, un poil agacé qu’il s’agit d’un étalon « sensible et plus rapide que l’on ne croit ».

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Gregory Wathelet / Iron Man

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, l’étape bordelaise est néanmoins porteuse d’interrogations pour un camp français parti à la bataille de façon dispersée et surtout sans esprit d’équipe. Certes Hermès Ryan semble avoir retrouvé sa tonicité mais à ce niveau le droit à l’erreur n’existe pas. Une petite faute certes d’un bout de sabot sur une palanque a relégué le couple à la 9èmeplace soit loin des premiers rôles auxquels il nous avait habitué.

Alors que la France court cette saison après sa qualification pour les jeux Olympiques de Tokyo, le contexte est préoccupant. Mais après tout, sortir des situations périlleuses par des rebondissements dont ils ont le secret, n’est-ce pas la marque fabrique de nos Tricolores ? Impossible n’est pas français dit-on. Il suffit désormais de s’en convaincre.

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Eduardo Aznar / Rokfeller de Pleville

Le classement complet, ici.

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