Coupe du monde : Staut et Dialou Blue deuxièmes à Helsinki
Si le britannique Robert Whitaker et Vermento ont remporté la deuxième étape de la Coupe du monde Longines à Helsinki (Finlande), Kevin Staut et Dialou Blue PS ont pris la deuxième place, tandis que Steve Guerdat et Is-Minka se sont classés troisièmes.
Les premières étapes scandinaves de la Coupe du monde se suivent et se ressemblent. Dans ces terres lointaines, le soleil est rare et les grandes pistes aussi. Les chefs de piste voient leur imagination contrainte par les dimensions de bacs à sable des enceintes qui leur sont proposées. Fans de grandes galopades, s’abstenir. Les habitués de la Coupe du monde, à l’inverse, savent que malgré ces conditions peu idéales, il est important, voire essentiel de venir glaner des points synonymes de qualification pour la finale dès le début du circuit. Le décor et l’ambiance seront radicalement différents sur la très grande piste d’Equita et son public chauffé à blanc dans quelques jours.
Kevin Staut, abonné fidèle de l’étape lyonnaise, pourra aborder celle-ci avec une certaine décontraction. Avec déjà 24 points dans la besace acquis grâce à deux deuxièmes places de suite (Oslo et Helsinki), le Normand réalise un début de saison idéal, placé sous le signe de la sagesse. L’équitation est un sport d’expérience. Staut l’illustre à la perfection en signant à Helsinki avec Dialou Blue un barrage que les observateurs qualifient d’intelligent. « Cela fait maintenant trois fois de suite que nous terminons deuxièmes », a déclaré le Français, faisant référence à Oslo il y a une semaine et à Barcelone au début du mois. « Je préfère être deuxième trois fois plutôt que de prendre le risque de gagner une fois et de devoir manquer la compétition suivante », lâche-t-il, laconique comme à son habitude. Une illustration comme une autre du dicton populaire selon lequel « qui veut aller loin ménage sa monture ».
Ce raisonnement est pourtant loin d’être partagé, notamment par les jeunes générations. Le Suisse Edouard Schmitz (25 ans) utilisait, il y a quelques semaines, une formule choc digne des meilleures punchlines en déclarant, « qu’être deuxième, c’est être le premier des losers ». Voilà une affirmation un peu rapide qui n’a pas fini de faire parler dans les écuries.
Le classement complet, ici.