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Le Grand Prix dominical en lot de consolation pour Julien Epaillard

Redoutable et redouté dans les barrages, Julien Epaillard est un maître en la matière. © Henry Moreigne.

Déçu de sa prestation de samedi soir dans le Grand Prix Coupe du monde de Bordeaux (8 points avec Dubaï du Cèdre), Julien Epaillard a passé avec succès « l’épreuve de rattrapage » de dimanche en remportant le Grand Prix Audi avec sa deuxième cartouche, Donatello d’Auge. Et tant pis si l’intensité et le niveau global de cette épreuve étaient un cran en dessous de celle de la veille. C’est un Epaillard, piqué au vif qui a remis les points sur les « i », ou les barres sur les taquets. Chacun appréciera.

A 13h30 précises, quand la barrière de piste s’ouvre pour la reconnaissance du Grand Prix, le premier à rentrer dans la carrière, c’est lui. Epaillard, mué en corsaire, a le pas rapide et décidé. C’est sûr, l’affaire sent la poudre. Reconnaissance au pas de charge, sourcils froncés et regard noir, le Normand n’est pas là pour enfiler les perles.

Son meilleur allié, sera d’une certaine façon le chef de piste. Tous les cadors ne sont pas engagés ou, quand ils le sont, ce n’est pas avec leur cheval de tête. Et Jean-François Morand a peut-être légèrement surestimé le plateau. Seuls 4 couples sont qualifiés pour le barrage, et parmi eux, le véritable rival, si tout va bien, sera Pieter Devos (Jarina J). 

Le goût de la victoire se rapproche de celui du sang. Il enivre et appelle à remettre le couvert. Or depuis vendredi, Epaillard a la besace vide. Il s’élance en premier ce qui pourrait être pénalisant. Pas pour lui. Poignée dans le coin, il signe le barrage parfait. Une habitude chez lui. L’irlandais Denys Lynch qui dispose d’une monture fraîche (Brooklyn Heigts) veut lui aussi croire en son jour de chance mais n’a pas l’expérience du Français. Presque deux secondes les séparent. Idem pour sa compatriote Jessica Burke ( Nikey HH). A ce niveau, secondes et centièmes valent de l’or. Lynch et Burke devront se contenter respectivement des deuxièmes et troisièmes places. Pieter Devos de son côté a bien tenté sa chance mais sa monture, par un stop appuyé, a fait comprendre qu’il y avait des limites à l’exercice.

Mission accomplie donc pour Epaillard. Il aura fait entendre la seule Marseillaise du week-end.

Le classement intégral, ici.

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