Les Bleus dans le rouge à Abou Dabi
Contre-performance Tricolore pour l’étape inaugurale de la Ligue des nations Longines à Abou Dabi (EAU), le nouveau format qui succède aux vénérables Coupes des Nations. Très attendue en raison des futurs JO de Paris, la France n’a pas réussie à décrocher sa qualification pour la seconde manche et termine la compétition 10e sur 11. Seul Olivier Perreau (Dorai d’Aiguilly) a réussi a signer un score vierge. Ses coéquipiers Bosty (Delph de Dent HDC) et Staut (Beau de Laubry Z) sont sortis de piste avec 8 points. 9 pour Olivier Robert (Iglesias D.V). Aie Aie Aie.
La confrontation aura tourné court et se termine par une petite claque pour le camp français. Celui-ci tentera bien de se consoler en avançant que les Pays-Bas et la Belgique n’ont également pas réussi à se qualifier pour la deuxième manche, il n’empêche, cette défaite en rase campagne laisse un goût amer et beaucoup d’inquiétudes. Ocala (USA) le 23 mars, St Gall (Suisse) le 31 mai et Rotterdam (Pays-Bas) le 21 juin seront les dernières occasions pour affiner les réglages de l’équipe dans un format proche des JO. Tout reste donc à construire, car le sentiment qui domine aujourd’hui, c’est celui de l’aléatoire.
On n’attend pas d’actes de contrition de la part des cavaliers et de l’encadrement technique, mais une remise à plat des méthodes pour atteindre l’objectif sinon d’une médaille, au moins d’une prestation honorable à Versailles.
En 1957, le lancement réussi du premier satellite spatial artificiel par l’URSS avait créé un choc au niveau des autorités américaines qui les avaient notamment conduites à créer, dès l’année suivante la NASA. Onze ans plus tard, c’est un Américain qui marchait sur la Lune.
Passer de la sidération à l’action est resté dans le langage commun sous l’appellation « moment Spoutnik » (Sputnik moment). C’est cette réaction collective qu’on attend désormais chez les Bleus.
Le classement de l’épreuve, ici.