La France deuxième à Barcelone derrière l’Allemagne

©FEI/Leanjo de Koster
Si l’Allemagne à brillamment remporté la finale de la Coupe des nations cet après-midi, la France a vaillamment défendu ses couleurs en prenant une deuxième place au nez et à la barbe des Belges, troisièmes. Match dans le match, le Brésil (4ème) décroche sa qualification aux Jeux Olympiques de Paris au détriment des Etats-Unis (5ème).
Cette fois, on peut dire que ce fût du sport et du beau sport comme on l’aime. Sans avoir la main lourde, Santiago Varela, l’incontournable chef de piste du moment, a su dessiner le parcours idéal, sans juge de paix, mais avec peu de sans faute, sans pour autant de scores lourds.
Si l’Allemagne a survolé le sujet, réalisant trois tours vierges et un à huit points (donc un total de zéro pénalités), la bataille a été excessivement serrée, un cran en dessous avec trois équipes au coude à coude : la France, la Belgique et le Brésil. Ces trois nations réalisent le même score finale, huit points. La distribution des places s’est donc faite au chronomètre, pour le plus grand bonheur des Bleus.
Des Bleus, performants mais tous auteurs d’une petite faute, même Julien Epaillard (oui c’est possible), à l’exception d’Olivier Perreau (Dorai d’Aiguilly) qui a encore délivré une prestation époustouflante. Faut-il parler du phénomène Perreau ? Il va falloir se poser la question tant le sang froid (ice man) et la facilité sont sa marque de fabrique. Une chose est sûre, c’est que le groupe GL Events ( Sylvie Robert) a eu le nez particulièrement creux en faisant de celui-ci son cavalier maison.
Si Julien Epaillard et Simon Delestre n’ont plus rien à prouver et auront logiquement leur rond de serviette lors des prochaines grandes échéance, François-Xavier Boudant (alias FX) a confirmé ce week-end avec Brazyl du Mezel tout le bien que l’on pense de son couple. Les contours de l’équipe de France pour Paris commencent à se consolider et c’est une excellente nouvelle.

A Paris, nos amis « Ricains » seront-ils là ? Robert Ridland, le chef d’équipe, avait fait les choses bien avec une sélection solide. Son choix de remplacer pour la finale Jessica Springsteen par l’expérimenté Devin Ryan allait dans ce sens de limiter les risques. La puissante armada US s’est toutefois cassée les dents sur une équipe brésilienne agile dans tous les sens du terme. A défaut de réussite au grattage, il reste une chance au grattage pour les cavaliers à la bannière étoilée : les jeux panaméricains qui se dérouleront fin octobre à Santiago du Chili. Il serait assurément décevant que cette grande nation équestre ne soit pas présente à Versailles. Cet après-midi, Karl Cook (élève d’Eric Navet) a démontré que malgré son peu d’expérience à ce niveau, il a sa place chez les vestes rouges…
Les résultats complets, ici.