Serge Lecomte soupçonné de parjure devant une commission d’enquête parlementaire
Coup de tonnerre dans le ciel du sport français, à quelques mois des Jeux Olympiques. Le quotidien Le Monde fait état ce jour sur son site internet d’une information selon laquelle, la commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des fédérations françaises de sport (violences sexistes et sexuelles, malversations et problèmes de gouvernance) aurait procédé à six signalements à la justice pour parjure, en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale. Parmi les six personnalités visées (Tennis, Sports de glace, Football, Insep, Judo), figure Serge Lecomte, président de la Fédération Française d’Équitation.
La commission d’enquête qui a procédé à l’audition de 90 acteurs du mouvement sportif hexagonal, venus déposer sous serment aurait, selon Le Monde, « relevé moult approximations, omissions volontaires, mensonges, versions à géométrie variable » qui l’ont donc amené à faire des signalements au parquet de Paris. Une vague de nouveaux signalements pourrait suivre.
Le fait d’omettre volontairement des faits ou de mentir sciemment devant une commission parlementaire expose à des sanctions équivalentes à celles prévues dans les cas de faux témoignage ou de subornation de témoin soit, jusqu’à 5 ans de prison et 75000 euros d’amende même si, dans la pratique les condamnations demeurent exceptionnelles.
Serge Lecomte et certains autres dirigeants sont soupçonnées par la commission de n’avoir pas dénoncé des faits de violences sexuelles et sexistes dont ils auraient eu possiblement connaissance.
Une présentation publique du rapport de synthèse de la commission d’enquête est prévue le 16 janvier.
Source Le Monde : pour consulter l’article, cliquer ici.