A Lyon, Julien Epaillard conforte son leadership hexagonal
Julien Epaillard continue à cravacher en tête des les cavaliers hexagonaux. Le Normand a remporté dimanche la prestigieuse étape Coupe du monde de Lyon aux commandes de Caracole de la Roque. Le Tricolore, qui s’est hissé à la 3ème place du classement mondial permanent, bénéficie du « syndrome de la main chaude ». Une spirale vertueuse de confiance qui lui permet d’engranger, les uns après les autres, tous les succès.
Julien Epaillard colle un peu à la météo. A 45 ans, celui qui apparaissait il y a quelques années encore, comme le grand espoir non concrétisé de l’équitation Française connaît un « été indien » qu’on lui souhaite aussi long que possible. Car s’il est un chiffre à retenir, c’est celui de 68. Soixante-huit victoires internationales remportées dans la saison. Les chiffres sont plus éloquents que de longs discours.
Depuis ses débuts, le cavalier de la Bosquetterie a la réputation d’être rapide, particulièrement rapide. A cette belle qualité, il en a rajouté une très complémentaire : la régularité. Régularité dans la saison et dans le concours même d’Equita puisque Julien Epaillard signe l’exploit historique de remporter les 3 épreuves majeures du 5*. Diable d’homme !
Le plateau lyonnais était, comme à chaque édition, particulièrement relevé. Le Brésilien Marlon Modolo Zanotelli (VDL Edgar M) s’empare de la deuxième place alors que le Néerlandais Jur Vrieling (Long John Silver) complète le podium. Pénélope Leprevost, également au barrage, signe un tour remarqué aux commandes du beau gris Bingo del Tondou. Ce fils de 11 ans de Vigo d’Arsouilles lui offre une belle 4ème place. Un autre gris, Cicci BJN, a permis lui de découvrir le visage et la monte de Wilma Hellström. Cette Suédoise de 29 ans, peu connue en France, deuxième amazone dans le lot des 6 barragistes, termine à la 6ème place. A suivre.
Le classement complet, ici.