France

Le Haras de Champeix est orphelin

Hélène Herrmann, il y a quelques années, aux côtés de son neveu Jean-Marc Le Guennec-Herrmann

Le Haras de Champeix est orphelin. Sa fondatrice et gérante, Hélène Herrmann nous a quittés brutalement ce week-end. Femme avenante et souriante mais aussi déterminée et endurante, Hélène Herrmann était, et restera, comme une visage emblématique de l’élevage Français par sa personnalité attachante, mais aussi, par sa réussite dans la création ex-nihilo, à la force du poignet, d’un élevage de qualité désormais réputé à l’obstacle et en complet.

Nous ne retracerons pas ici cette formidable saga qui s’étale sur plus de quatre décennies. Etienne Robert l’a parfaitement retranscrite dans un article de 2020 pour le site et journal Le Cheval. C’est à lire, ici. Le journaliste évoque avec justesse « une histoire pas banale » qui dessine en creux le portrait d’une « femme de cheval ». Le qualificatif peut sembler anodin mais, il colle parfaitement à Hélène Hermann, toujours très attachée au bien-être des chevaux, une exigence qu’elle aura toujours fait passer avant tout, fût-ce au prix de sacrifices matériels importants. Alors femme de cheval ? Oui plutôt deux fois qu’une. Le compliment l’aurait touché et fait monter un peu de rouge à ses pommettes. 

Une réflexion sur “Le Haras de Champeix est orphelin

  • Didier Belsens

    Merci Henry pour ce bel et émouvant hommage.

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