Pour Martin Fuchs, il y a une vie sportive après Clooney

Le visage est encore un peu juvénile mais à 29 ans, Martin Fuchs est déjà un cavalier accompli. Son palmarès déjà long comme le bras s’est enrichi ce week-end d’une nouvelle ligne et non des moindres, une victoire dans le très réputé GP 5* de Lyon.
L’accident de pré survenu à Clooney 51 son cheval de tête au retour des Jeux de Tokyo aurait laissé plus d’un cavalier ko. Mais, il est des événements dramatiques qui resserrent les liens et dans lesquels des âmes fortes savent trouver l’appui pour remonter vers la surface. La team Fuchs a serré les dents et les rangs autour du cavalier et du propriétaire Luigi Baleri. La retraite de Clooney 51, certes prématurée, a fait l’effet d’une bouffée d’oxygène pour ce clan qui avait craint un temps le pire. A la sortie, l’envie de faire un pied de nez au coup du sort a été le plus fort.

C’est donc avec Chaplin, également propriété de Luigi Baleri (comme The Sinner), que Martin Fuchs a signé sa revanche en remportant à l’issue d’un barrage « de dingues » un Grand Prix qui a tenu toutes ses promesses. Au passage le Suisse marque un peu plus son territoire dans la capitale des Gaules en y remportant sa 3ème victoire en Grand Prix Coupe du monde.

La leçon d’équitation n’aurait pas été complète sans la superbe prestation toute en fluidité du Brésilien Eduardo Menezes deuxième sur H5 Chaganus. L’Autrichien Max Kühner, complète le podium associé à Elektric Blue P. Il faut descendre au sixième rang du classement pour trouver un Français. Edward Levy en l’occurence sur Rebeca LS. Un résultat qui interroge au regard des 10 tricolores engagés dans le Grand Prix. Dommage que les spectateurs aient été privés de la participation de Grégory Cottard et de Bibici, couple hexagonal le plus prometteur du moment. Les jours passent et le périmètre de la future équipe de France qui foulera le sol à Versailles pour les JO de Paris, peine à s’esquisser.


Le classement complet, ici.