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Coupe des nations à Aix-la-Chapelle : la France 3ème avec une équipe renouvelée

La remise des prix. Photo: CHIO Aachen/ Michael Strauch

La Coupe des nations qui s’est disputée jeudi soir dans le temple équestre d’Aix-la-Chapelle (Allemagne) a tenu toutes ses promesses. Du beau sport, du suspense et la France sur le podium. Si les États-Unis se sont imposés devant la Suède (toujours elle), la France, un peu contre toute attente, monte sur la 3ème marche du podium avec une équipe bis séduisante, mélange de vieux loups (Staut, Delmotte) et de « petits nouveaux » à ce niveau (Dilasser, Goffinet). 

Cet audacieux appel à du sang neuf a payé. Les Tricolores ne se sont pas contentés de faire de la figuration, ils ont concouru vaillamment. Suffisamment pour décrocher le bronze face aux meilleures équipes étrangères du moment. 

Hormis Laurent Goffinet, éliminé sur le triple dans la première manche et non partant dans la deuxième avec Atome des Etisses, les autres membres de l’équipe ont tiré leur épingle du jeu. A commencer par Marc Dilasser, particulièrement motivé, qui signe un double sans faute sur Arioto du Gèvres, un fils de Diamant de Sémilly, comme Ilex VP, la monture de Nicolas Delmotte qui doit se contenter d’un 4+0. Du côté de Kevin Staut, le score (4+4) de Visconti du Telman (Toulon x Dollar du Murier) ne reflète pas la qualité du cheval, particulièrement plaisant, qu’il conviendra de suivre avec attention.

Ce résultat de nos « mousquetaires » constitue une bonne surprise. Il confirme l’intérêt à faire appel à du sang neuf, régulièrement. Le format des Coupes des nations est le format idéal pour tester de nouveaux couples et constituer un vivier pour les échéances majeures. 

On regrettera à ce titre le choix « frileux » pour la finale des Coupes des nations en octobre à Barcelone (Delmotte, Leprevost, Billot, Robert) seulement réchauffé par la participation de Grégory Cottard et Bibici

Il est temps de relativiser le critère de l’expérience. La meilleure arme de Thierry Pomel pour réussir l’échéance de Paris 2024, c’est la  création d’une forte émulation entre les cavaliers via une mise en concurrence permanente et l’abandon de ce qui peut ressembler à des places réservées. La motivation du cavalier, son appétence mais aussi la forme de son cheval au jour J doivent devenir des critères prédominants.  

Les résultats complets ici.

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