Les cavaliers Français comptent-ils pour du beurre ?

Dans une vidéo (ci-dessous) de promotion du jumping aux Jeux Olympiques de Tokyo, la FEI met en avant un certain nombre d’athlètes et de nations. Si la part belle est réservée aux pays anglo-saxons, force est de constater l’absence totale d’image ou de référence aux cavaliers français. Un oubli fâcheux car, par équipe, la France est championne olympique sortante. 

Anecdotique ? Pas tant que ça. La vieille rivalité franco-britannique a encore quelques beaux restes, ravivés pour certains par le Brexit. Très anglophile, la FEI qui en a oublié l’usage du français, langue pourtant officielle de nombreuses instances internationales dont les JO à égalité avec l’anglais, a volontairement ou non mis un petit coup de canif dans l’Entente Cordiale. Sa vidéo qui est censée présenter les forces en présence, mais surtout celles qu’il faut suivre à l’occasion de l’épreuve par équipe qui débutera ce vendredi, fait l’impasse sur la France. Un vrai coup de Trafalgar. 

Pour le coup les trois cavaliers tricolores qui s’aligneront jeudi auront le statut d’outsider. Au pays des bookmaker, la côte des frenchies est au plus bas. Un bien finalement plutôt qu’un mal. Délivrés de toute pression on peut espérer de nos cavaliers cette incroyable capacité de rebond dont ils ont su faire preuve dans le passé face à des situations les plus inextricables. « Impossible n’est pas Français » aurait formulé un certain Napoléon dont on a commémoré cette année le bicentenaire de la mort. Nul ne peut prédire à cette heure si jeudi sur le stade de Tokyo ce sera Austerlitz ou Waterloo. Telle est la glorieuse incertitude du sport.

A défaut, et en réponse à la vidéo très officielle de la FEI, nous adressons aux amateurs de pudding un long clin d’œil. A savoir, la sympathique vidéo de soutien à Mathieu Billot car chez les Billot on a un sens de la famille qui n’est pas sans rappeler celui des Bonaparte.