Olivier Robert : « quand on monte Tempo, le sentiment est fantastique »
S’il est un couple à venir admirer ce week-end à Equita’Lyon, c’est incontestablement celui que forme Olivier Robert avec Tempo de Paban. Lors des étapes d’Oslo et d’Helsinki, le cheval a sauté magnifiquement. Tellement fort parfois qu’il a déculassé son cavalier. Il a surtout permis par sa 4ème place à Oslo et sa 8ème à Helsinki de faire tourner le compteur des points en vue d’une qualification pour la finale qui se déroulera en avril à Las Végas. Pour Lyon, Olivier Robert, en accord avec Thierry Pomel, a fait le pari de faire concourir Tempo pour un troisième week-end d’affilé. Avant ce grand moment, le cavalier aquitain a bien voulu se confier à Planète CSO.
Olivier Robert, quel bilan tirez-vous des deux premières étapes de cette nouvelle saison Coupe du monde ?
– « J’attendais la nouvelle saison indoor avec beaucoup d’impatience. C’est le sport favori de Tempo je pense. On a très bien démarré en Scandinavie. Oslo s’est très bien déroulée avec une belle 4ème place même si la manière était un peu étonnante par moment mais le cheval bondissait. Il était vraiment fabuleux. Helsinki, je fais un petit 4 points qui nous éloigne du classement mais avec un point pour la Coupe du monde. J’étais déçu car mon cheval était bien, gentil et voulait faire sans faute. Je fais une faute sur la palanque de ma responsabilité alors que le cheval était très bien. Donc c’est mitigé pour le 4 points mais le contenu et la manière étaient bons. Le cheval est en super santé. Je suis vraiment fier de lui. »
Comment abordez-vous Lyon ?
– « Avec confiance. Van Gogh était prévu pour ce week-end mais les événements font qu’on va relancer Tempo parce qu’il va avoir une pause après. Il est vraiment en belle forme. Ça peut paraître un pari étonnant mais on va sauter Tempo un 3ème week-end d’affilé pour essayer de prendre des points car en tant que Français, nous n’avons que deux places cette année. J’aurai une autre Coupe du monde en décembre mais rien avant ».
Tempo est-il un cheval hors normes ?
– « Oui. Je ne me sens pas vraiment amateur mais, s’il avait rencontré un crack cavalier, il aurait été exceptionnel. Je ne suis pas très à l’aise avec lui sur les pistes extérieures. Mes résultats en extérieur sont en dents de scie alors qu’en indoor, il est complètement avec moi. Désormais, il arrive à maturité. Les belles performances nous attendent.
Est-ce lié au fait que c’est un anglo-arabe ?
– « J’en ai monté de très bons pour ne pas dire des cracks comme Quenelle du Py. Mais celui-là a quelque chose de tout à fait sensationnel, il fait quand même soulever la foule. C’est qu’il doit avoir quelque chose d’assez surprenant. Quand on le monte, le sentiment est fantastique. »
Mise à jour le 3 novembre : Finalement Olivier Robert a décidé de courir le GP Coupe du monde avec Vivaldi des Meneaux.