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Défait à Paris, McLain Ward prend sa revanche à New York

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McLain Ward

Ward. McLain Ward. Le patronyme claque comme une bulle de chewing-gum qui vous explose au visage. Américain jusqu’au bout des ongles, ce fils de l’Oncle Sam de 42 ans qui réside à Brewster dans l’Etat de New York constitue avec Beezie Madden les deux piliers de l’équipe nationale. Leur longévité et leur expérience en font des valeurs sûres. Suffisamment pour en faire des prétendants sérieux pour la finale Coupe du Monde de Bercy. Dans ce balai de deux, c’est la dame qui s’est imposée à Paris. Moins chanceux, son compatriote a dû se contenter de la 4èmeplace. La contre-performance est toute relative mais chez les vrais compétiteurs, une seule place compte, la première. C’est ainsi, la victoire est aux cavaliers ce que le goût du sang est au prédateur. Et ce goût-là ne quitte pas McLain Ward encore habité par sa victoire dans l’édition 2017 des finales Coupe du Monde à Omaha (USA) avec une jument considérée, à juste titre, comme l’une des meilleures du monde : HH Azur.

L’étape des Longines Masters à Big Apple constituait donc une sorte de revanche pour McLain amené à défendre ses couleurs dans son quasi jardin puisque le concours s’est déroulé à une petite heure de ses écuries. Certes seuls 30 couples étaient engagés dans le Grand Prix mais le prestige de la compétition et son alléchante dotation ont permis d’avoir un plateau relevé. Avec quatorze qualifiés pour le barrage, tout restait à faire.

La vraie surprise est venue de MacLain Ward et de Clinta, une jument de 11 ans sous sa selle depuis un mois. Pour son premier Grand Prix 1,60m cette fille de Clinton a fait une véritable démonstration de force, de respect et de style, le tout sous des apparences trompeuses de facilité, car plus le cheval est sensible et respectueux et plus la précision dans la monte doit être grande.

« Je l’avais repérée à Aix-la-Chapelle l’an dernier, elle était montée par Philip Rüping. Je la voulais tellement, mais j’ai mis sept mois pour la négocier et j’ai pu enfin l’acheter en début d’année grâce à un groupe d’amis. Elle a 11 ans, je la connais peu, mais c’est une jument en qui j’ai pourtant confiance, elle est très rapide et surtout très respectueuse » a indiqué McLain Ward à l’issue de la compétition. Voilà le New-Yorkais sacrément équipé. Son appétit de victoires en sort renforcé.

Le classement du GP, ici.

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