Good bye Mary Lou
Elle devait permettre à son cavalier, Henrik von Eckermann de participer et de briller aux JO de Tokyo. Le rêve s’est brisé en 2019 à Genève. Un classique. Une blessure longue et au finale, une mécanique, certes réparée, mais définitivement altérée. A seulement 15 ans Mary Lou, va donc connaître la retraite sportive anticipée tant redoutée que d’autres cracks avant elle ont aussi connu.
Les choses avaient pourtant était faites et bien faites. Grâce à la richissime famille Tovek, la surdouée fille de Montendro avait été « sécurisée » pour l’échéance olympique de Tokyo. Drôles de JO, repoussés une première fois avant d’être confirmés sans l’être en 2021 dans un format inhabituel sans public étranger et avec des athlètes confinés dans leurs hôtels en dehors des entraînements et compétitions pour cause de Covid. Henrik von Eckermann n’aurait sans doute pas fait la fine bouche mais quand le sort s’acharne, la seule solution est de serrer les dents et de courber l’échine.
Le Suédois, jeune quadragénaire, a désormais la lourde tâche de se mettre en quête d’une nouvelle monture de la qualité de Mary Lou afin de pouvoir se projeter dans les futures échéances majeures.