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La Baule à l’heure Sud-Américaine

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Crédit : PSV – Jean Morel

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Pour une fois, la consonance des prénoms des vainqueurs échappe aux habituelles sonorités germaniques, anglo-saxonnes ou françaises. Pedro, Yuri ou Felipe… il faudra peut-être s’y habituer mais le Brésil a fait souffler, c’est paradoxal, un vent de fraîcheur sur la Coupe des nations de La Baule. Au détriment d’une équipe de France dont l’accumulation des petites fautes a conduit à une grande déception (7ème sur 8). De quoi laisser groggy le pourtant solide Philippe Guerdat contraint de reconnaître à l’issue de la compétition l’acharnement du mauvais sort et éventuellement une erreur stratégique : avoir fait l’impasse sur l’étape de Samorin.

Honneur aux vainqueurs et au Brésil. Les cavaliers à la veste verte ont parfaitement saisi l’esprit et la clé d’un succès en Coupe des nations. Pour monter sur la première marche du podium, il faut impérativement un groupe soudé, une équipe unie et déterminée, plus que les autres, à l’emporter. Loin d’être une addition d’individualités, les Brésiliens ont joué collectif et ils ont gagné.

Le dénouement de la pièce de théâtre écrite de main de main de maître par Frédéric Cottier était loin d’être évident. Un scénario parfait, haletant, où il aura fallu attendre le passage du dernier cavalier pour connaître le nom de l’équipe victorieuse. Le succès appelant le succès, il faudra garder à l’œil cette équipe Brésilienne, remaniée en profondeur depuis Rio, pour les prochaines Coupes des Nations mais surtout, dans la perspective des Jeux Equestres Mondiaux de Tryon même si la route reste encore longue d’ici septembre.

« C’est difficile d’analyser à chaud » confiait à l’inverse le sélectionneur national des Bleus au micro de GrandPrix-Replay. Tout reste en effet à construire dans le camp français où l’équipe « new look » testée par Philippe Guerdat a laissé un peu sur sa faim, alternant le bien et le moins bien. Une chose est sûre, les lignes bougent vite. Victorieux à domicile l’an passé, les Tricolores sont passés à côté de l’édition 2018. Plus que dans tout autre sport, avec le jumping, rien n’est jamais acquis. Les succès d’hier ne sont pas les gages des victoires du lendemain. Tel Sisyphe, Philippe Guerdat privés des piliers de l’équipe de France médaillée d’or à Rio doit remettre l’ouvrage sur le métier.

Le classement, ici.

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