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Scott Brash prophète en son pays

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Scott Brash

C’est une petite cité d’Ecosse typique située à une grosse trentaine de kilomètres au sud d’Edimbourg. A peine plus de 8 000 habitants, à la confluence de la rivière Tweed et de l’Eddleston water. Sur les armoiries de la ville de Peebles trois saumons rappellent que traditionnellement, dans cette contrée aussi sauvage que superbe, la première des célébrités, de réputation mondiale c’est ce roi des poissons. Mais ça, c’était avant. Avant qu’un enfant du pays ne devienne une star planétaire. Un certain Scott Brash (31 ans).

Pour honorer leur champion, qui a fait depuis l’acquisition d’installations près de Londres pour des raisons bien compréhensibles de facilités de transport, les habitants de Peebles lui ont érigé une statue. Le style de celle-ci est un peu particulier. Qu’on apprécie ou pas cette œuvre originale signée Kevin Paxton il est difficile de la rater. Située sur une pelouse en bordure de la route d’Edimbourg elle représente Scott Brash sur Hellos Sanctos en train de sauter un vertical dont les chandeliers portent des chardons, le symbole de l’Ecosse. Haute de 3 mètres, elle a été réalisée avec deux tonnes de vieux fers à chevaux dont quatre ont été portés par la monture olympique de l’ancien numéro 1 mondial. Commandée par le Community group Bonnie Peebles, cette réalisation a été financée par un appel aux dons.

La statue a été dévoilée le 23 décembre en présence d’une foule nombreuse malgré la pluie et bien entendu, du héros local, contraint de dire quelques mots. « Je vis dans le West Sussex depuis deux ans maintenant, et je dois dire que je suis extrêmement fier de venir de Peebles ». « Partout où je vais dans le monde entier, peu importe si je suis dans un taxi ou quoi que ce soit, quand on me demande d’où je viens, je dis toujours Peebles en Ecosse« .

Et c’est vrai. « Je n’oublie pas d’où je viens et je garde les pieds sur terre » déclarait l’Ecossais à au quotidien Le Temps (Suisse) en juin de cette année. Le portrait dressé par la journaliste Julie Conti « Scott Brash, une histoire olympique« , est à relire, ici. Une belle histoire, comme on les aime, marquée par ces rencontres improbables qui font basculer un destin.

Côté belles histoires, nos petits frenchies n’ont pas été en reste à Rio cette année. Eux aussi mériteraient d’être honorés d’une façon un peu moins éphémère que par quelques breloques, réceptions ou pince-fesses aussi sympathiques soient-ils. Un monument commémoratif par exemple sur les installations qui accueilleront les épreuves équestres des Jeux olympiques d’été de 2024 si toutefois la candidature de Paris est retenue.

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