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L’adieu aux armes de Philippe Guerdat

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Philippe Guerdat

Rien ne filtre et pourtant. Philippe Guerdat a officialisé lundi soir la fin de ses fonctions à la FFE à l’occasion d’une soirée à Paris réunissant une quarantaine de cavaliers de l’équipe de France. Un pot de départ entre compétiteurs, à l’exception du vétérinaire de l’équipe de France, dont certains étaient venus de loin manifester leur estime à une personnalité charismatique des sports équestres mondiaux que beaucoup regrettent déjà. Evitant soigneusement toute polémique, le sélectionneur national sur le départ aura, jusqu’au bout été irréprochable. Irréprochable à l’égard de ses employeurs dont chacun jugera le silence et le peu d’élégance. Irréprochable à l’égard de cavaliers qu’en grand coach et en homme d’honneur il s’est évertué à rassurer en les invitant à regarder vers l’avant.

Formidable Philippe Guerdat donc qui par son exigence, doublée paradoxalement de qualités humaines rares, aura, malgré sa nationalité Suisse, tout compris à ces maudits français, capables certes du pire mais aussi, dans les situations les plus périlleuses, du meilleur. Or c’est bien cela la qualité majeure que l’on attend d’un entraîneur : maitriser les ficelles qui permettent à un groupe ou un collectif de se transcender. De ce côté-là, le but aura été largement atteint. Les six années qui s’achèvent, éreintantes pour Philippe Guerdat, auront été humainement et sportivement des plus enrichissantes pour tous ceux qui ont participé de près ou de loin à cette aventure. Et ce ne sont pas les goujateries de dernière minute qui viendront gâcher un aussi beau parcours.

« Une page se tourne » a confié le Suisse sans la moindre nostalgie, « vous êtes des cavaliers, des compétiteurs, vous devez encore progresser. Vous devez faire abstraction de ce que j’ai été (…) vous devez partir sans a priori avec le nouveau (sélectionneur), lui donner sa chance … ». Saluant une ambiance extraordinaire tout au long de ces années Philippe Guerdat a tenu en conclusion à dire merci à ses cavaliers mais aussi, qu’il les aime très fort. Est-il besoin de préciser que la réciproque est une évidence ?

 

 

Une réflexion sur “L’adieu aux armes de Philippe Guerdat

  • Gwladys

    Merci pour tout Philippe Guerdat.

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