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Benoît Cernin remporte le Grand Prix 2* de Vichy

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Benoît Cernin à la remise des prix

Rude métier que celui de cavalier. Monter sous une température caniculaire n’a rien d’une sinécure. Les visages fatigués des cavaliers à la remise des prix témoignait de l’effort accompli pour glaner un accessit. Benoît Cernin est-il plus endurant que les autres ? Pas sûr mais le cavalier de Saône et Loire était l’un des rares à avoir conservé la veste tant sur le premier tour qu’au barrage. Et c’est lui qui s’impose au final sur Unamour du Suyer à l’issue d’un barrage à 15 où tout restait à faire. Olivier Perreau signe une belle deuxième place associé à avec Venizia d’Aiguilly (Diamant de Semilly) alors qu’Alexandre Fontanelle doit se contenter de la troisième place avec Prime Time des Vagues (Diners Time).

Les organisateurs de la SHF pouvaient souffler dimanche soir. La renaissance du concours de Vichy, le plus ancien de France (122ème édition !) est bien engagé. Adieu l’herbe, bonjour le sable. La révolution culturelle était osée, elle est réussie. La nouvelle piste s’est juste avérée parfaite, propice à un spectacle de grande qualité tout au long des trois jours. Le sens de la décoration des organisateurs à fait le reste. Vichy n’a rien perdu de son cachet avec un sol parfait mis en valeur par un écrin de verdure et les fameuses tribunes Eiffel. Par précaution, la SHF avait dégradé son concours en se contentant d’une labellisation à 2*. La réussite de l’édition 2018 devrait en toute logique relancer un jumping jusqu’alors vieillissant et retrouver son attractivité notamment auprès des meilleurs mondiaux.

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Unamour du Suyer sous la selle de Benoît Cernin

Il y avait néanmoins de belles gâchettes cette année à Vichy. Jean-François Gourdin, le chef de piste, avait semble-t-il mésestimé la qualité du plateau présent. 15 barragistes sous les conditions météo précédemment évoquées, c’est beaucoup, surtout pour les chevaux. L’homme de l’art peut néanmoins se satisfaire de n’avoir mis aucun cheval dans le rouge ni engendré aucune casse. Et finalement la hiérarchie a été respectée puisque c’est le cavalier le plus en vue et à la trajectoire ascendante qui s’est imposé.

Fidèle du CSI de Vichy, le « petit Benoît » (29 ans quand même) a accompli un sacré chemin ces dernières années, avec notamment une montée en puissance remarquée en 2017, on parle de révélation, qui s’est traduite par une accession en CSIO. Le cavalier de Genelard (Saône et Loire) a de toute évidence trouvé une méthode de travail et une organisation qui portent leurs fruits. Avec Nicolas Delmotte qui le conseille pour le CSO et Alizée, son épouse, cavalière de dressage de haut niveau qui lui apporte de la stabilité et de précieux conseils. Un beau vainqueur somme toute qu’on aura plaisir à suivre les prochains mois et les prochaines années.

Le classement complet, ici.

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