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Rotterdam : suprématie Belge et inconstance Française

Longines FEI Nations Cup Jumpingª Rotterdam
Un sentiment de déjà vu avec l’équipe Belge sur le podium à Rotterdam : Nicola Philippaerts, Nierls Bruynseels, Pieter Devos, Jos Verlooy, Peter Weinberg Photo FEI/Arnd Bronkhorst

Ils sont forts ces Belges. Très forts. Les Diables Rouges ont survolés le CSIO De Rotterdam pour s’adjuger la Coupe des nations, une semaine seulement après avoir remporté celle de Sopot. Chapeau bas d’autant que la composition des équipes était des plus relevée, offrant le visage d’une finale avant l’heure. L’autre fait marquant de ce dimanche, c’est la renaissance, tel le phénix, de l’équipe Allemande incarnée par la jeunesse de Laura Klaphake et la qualité de sa jument si bien nommée, Catch me if you can. Et la France dans tout ça ? Si on devait parler de météo, ce serait un temps de mars marqué par l’alternance de giboulées et de rayons de soleil.

Longines FEI Nations Cup Jumpingª Rotterdam
Nicola Philippaerts auteur d’un double sans faute sur Chili Willi. Photo FEI/Arnd Bronkhorst

On pourra dans le cas tricolore voir la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide. Sixième ex-aequo avec la Grande Bretagne, il n’y a pas de quoi pavoiser. Sophie Dubourg, la DTN, s’avance à parler d’un bilan « plutôt positif ». Certes, Alexis Deroubaix (Timon d’Aure) et Alexandra Francart (Volnay du Boisdeville) ont confirmé leur place sous la veste bleue en signant malgré leur peu d’expérience à ce niveau un sans faute en deuxième manche après respectivement une et deux fautes sur le premier tour. Réserviste initial repêché par le forfait de Bosty, Thierry Rozier a touché les limites de son ascension rapide en 5* avec Venezia d’Ecaussines. Avec un deuxième tour dégradé (12 points) par rapport au premier (4 points) le représentant du clan Rozier, sans démériter, laisse le sentiment d’un couple pour l’instant insuffisamment aguerri. Reste le cas Kevin Staut. Le chef de file français incarne bien à lui tout seule la force et la faiblesse du camp Français. Capable du pire dans la première manche (20 points) et du meilleur dans la seconde (sans faute). Kevin Staut explique que la mauvaise prestation initiale de For Joy est liée à un essai technique (un anti passe-langue). Dont acte.

Il reste qu’à ce niveau de compétition il n’y a pas de joker. Face à une concurrence féroce, la moindre faute est déterminante et obère les chances de podium. L’optimisme français est donc à tempérer. Dans cette compétition particulière que sont les Coupes des nations, on sait que la clé du succès ne peut reposer sur la signature de performance isolée mais sur la répétition quasi mécanique de sans-faute. Mais ça, nos athlètes le savent bien.

Le classement complet, ici.

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