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Explosion des gains dans le jumping de haut niveau

delestre
Simon Delestre est le cavalier Français qui a enregistré le plus de gains en compétition en 2016

Parallèlement au Forum économique mondial de Davos qui se tient ces jours en Suisse, l’ONG Oxfam spécialisée dans la lutte contre la pauvreté publie un rapport alarmant sur la concentration des richesses dans le monde. A titre d’exemple, 8 personnes sur la planète détiennent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Ce mouvement de concentration inédit des richesses n’épargne pas le sport et notamment le jumping de haut niveau où l’argent coule à flots.

Le jumping de haut niveau, ça coûte très cher mais, ça peut rapporter gros. Enfin pour ceux qui sont les plus performants. C’est ce que nous apprend en tout cas le site anglo-saxon NoelleFloyd.com qui a pris le temps de se pencher sur le classement mondial des cavaliers qui ont enregistré le plus de gains en 2016.

Ainsi, en haut de tableau, les dix meilleurs ont cumulé 13 millions de dollars de gains soit plus d’un million par tête.  Premier du classement, Scott Brash se détache avec 1,859 millions de dollars. Le podium est complété par McLain Ward (1,611 M$) et  Christian Ahlmann (1,394 M$). Premier français dans la liste Simon Delestre, 7ème au classement général,  a gagné 1, 117 M$, suivi de prés par Kevin Staut (1, 133 M$). Roger-Yves Bost est le troisième et dernier tricolore dans le top 20 avec 736,112 $ ce qui le classe au 14ème rang mondial.

Ce classement peut être rebattu si l’on regarde le nombre de chevaux constituant le piquet ainsi que le nombre de CSI auquel a participé le cavalier pour atteindre untel montant de gains.

Ainsi, la meilleure rentabilité est atteinte par Mclain Ward (moyenne de 54 000 € de gains par concours) qui n’a participé qu’à 30 CSI quand Scott Brash en a disputé 42 en 2016.

Les écuries Stephex du Belge Stephan Conter », s’avèrent également  « une petite entreprise » rentable puisque ses deux cavaliers de tête, Daniel Deusser et Lorenzo de Luca se classent respectivement 4ème et 9ème avec des piquets étoffés d’une vingtaine de chevaux chacun.

La tendance de l’explosion des gains ne devrait pas se ralentir en 2017 avec la multiplication des CSI 5*. Car du côté des organisateurs, il n’y a pas de secrets. Les dotations sont déterminantes dans l’établissement des programmes de concours, tant pour les cavaliers que pour les propriétaires. Donc si on veut avoir un beau plateau, il faut se distinguer par les dotations. C’est vieux comme le monde, on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre.

Le classement mondial des 20 cavaliers qui ont enregistré le plus de gains en 2016, c’est ici.

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